11 décembre 2015
FENETRES (évènement Argyne, à votre plume, poètes! 2è tempo)
Mon existence défragmentée en fenêtres flottantes,
décomptent ma vie dans le ciel gris de ma disloquance.
Fermées sur mes paysages en mémoires vagabondes,
ses relans de vies exposés dans le flou présent d'une transhumance,
se découpent en paliers pulsatifs de temps indéfini,
et me rappellent les versifications de ma jeunesse féconde.
Sauter à pied joints dans le bleu de mon enfance
où je plantais, naïve, des pépins d'orange...
Voler d'un bond aux fenêtres des premières méfiances
sur le temps avouant meurtrir l'innoncence en effrange.
Contemplation méditative des chemins empruntés,
se saisir dans l'observance des diamants
en naissance, dans mes mains déposés.
Bastions de sentiments, querelles entre les "moi"
creuser son lit ou flotter plus beau que le premier émoi.
Les fenêtres obscures accrochées aux étoiles
me rendent la conscience d'une diffusion plasmatique,
en quelques battements du reste ombilical...
allumer quelques prières en atomes chaotiques.
Se retourner sur les animations de son film liturgique,
retrouver dans les sillons des semelles toujours neuves
la fougue dans l'en-vie d'architecture-oeuvre
d'emmurer ses fenêtres dans le bois en force prismatique.
©Argyne, 11/12/15
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