CYCLONE (symphonie d'une morsure)
Mon ozone ma suffisance,
mon air de rien, ma transcendance...
Je veux changer d'air sous ton lampadaire.
Juste un peu moins de lumière.
Ce sont des feux follets qui brillent dans mes ombres,
étude zététique du coup de coeur en pénombre.
Je voudrais changer de ciel,
pousser tes nuages,
souffler le vent d'en bas
et boire à ton mirage.
Mon ozone ma suffisance,
mon air de rien, ma transcendance...
Elle est pour moi la dépression climatique,
en mon centre les précipitations.
J'attends que les jours sèchent mes humides envie d'ailleurs,
qu'un anticyclone évapore la demande du coeur.
Ce sont des icebergs qui émergent comme des sculptures,
dans mes pupilles dilatées sur ton reflet qu'elles capturent.
Brillent les lucioles dans les filets des enfants,
sur les touches du piano,
les farandoles de mes passions d'antan.
©Argyne 28/03/15 www.copyrightfrance.com/phtml/copyright.php