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MON ZANARKAND
27 juillet 2015

L'OUBLI (infection d'une morsure)

 

L'oubli de la sensation du déplacement à travers la nuit,

mon coeur qui s'emballait au fond du siège,

collé au goût de  l'envie.

Je voulais déjà rester là et ne plus descendre,

laisser les kilomètres brûler les pneus et nous prendre.

Chaque minute était un voyage sublime,

dans la découverte du surprenant et du beau,

un pas vers ton intime...

 

Je voulais déjà rester là et ne plus descendre,

ceinturée à l'appréhension que la nuit allait te rependre.

Fuir le premier au-revoir, 

marqueur d'encre future de la peine d'autres soirs.

 

Oublier ce baiser que je voulais éternel

quand je désirais déjà que tes mains jouent de mon corps,

et sur tes lèvres ma bouche gourmande et charnelle...

et dans ma bouche ton plaisir divin pour un nouvel hymen. 

Et je découvrais ton odeur qui deviendrai mon port,

quand l'attente s'était faite trop longue, retrouver mon trésor.

 

Oublier le parfum de nos étreintes sensuelles,

qui prenaient fin trop vite ;

dans ma gorge, un goût de sel...

 

Oublier le soleil couchant et les effluves enivrantes,

qui laissaient nues les retenues des caresses aimantes.

 

Oublier tout de toi qui me transporte et me chavire.

Ta silhouette dansante

et tes charmes qui me déchirent.

Ta peau sous ma sensualité,

dans une éphémère fusion accordée,

et un voile sur tes yeux pour tes sens décuplés.

 

Oublier sur nos langues une douceur qui crépite,

et dans nos corps la montée d'un désir qui palpite.

 

Oublier le temps qui se figeait

sur quelques accords et belles voies qui,

dans le noir de la nuit près de chez moi qui résonnaient...

 

Mais ne pas oublier la tendresse interdite,

les gerçures dans mon coeur qui depuis le flétrissent.

 

Se souvenir toujours d'être blessée à vif,

et ne jamais plus aimer sans les gestes sécatifs

 

Toujours se rappeler de ma main restée vide,

et mon corps si menu que tu n'enlaçais pas.

 

L'amertume et la colère, s'ils me sauvent d'un amour insipide,

J'en boirai  chaque jour à ne plus porter mes pas.

 

Mais dans l'envie de l'oubli je me saigne,

je me liquéfie dans l'urgence de me maintenir sereine.

je m'oublie avec les heures qui m'effacent de toi...

Que mes yeux deviennent sourds à tout ce que je désire !

que mon coeur devienne muet aux flash-back d'anciens plaisirs !

 

Dans un torrent

de non-dit

de trop dit

de mal-dit,

 

quand les jours m 'effacent de toi...

 

je m'oublie...

 

 ©Argyne -27/07/15

www.copyrightfrance.com/phtml/copyright.php

 

thQ7OBH9IB

 

 

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Commentaires
A
Oui. Merci pour votre appréciation Opaline :-)
M
J'aime aussi ce texte même s'il est un peu triste.
MON ZANARKAND
  • Ma poésie, que je partage avec vous. LAISSEZ DANSER LES ETOILES ROUGES ENTRE LES MOTS ET LES VIRGULES ; EN DESSINER LES CONTOURS... JE VOUS SOUHAITE D'APPRECIER CES MOTS D'AMOUR... Une bise pour vous lecteurs :-)
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