AU CIEL (amour consubstantiel)
J'ai brûlé dans la nuit
mon merveilleux soupir,
laissé partir dans la fumée
ce rêve dans la quête éperdue,
monter aux étoiles que tu as dans la tête.
J'ai laissé mourir l'infiniment grand,
je l'ai laissé choir sur notre espace temps,
et comme il était vrai ce rêve transcendant,
comme il était vrai que nous serions amants.
J'ai brûlé sous la lune
notre heureux souvenir
qui vivait dans cette autre dimension,
quand tu as avorté l'élan
de notre lien consubstantiel,
qui nous entraînait aux portes du réel.
Nos corps ne mêleront pas leur synergie,
le poids de ton malheur nous l'interdit.
Si tu voyais ma main caresser ton visage,
car j'ai traversé pour toi l'invisible...
si tu sentais ma caresse presser ta liberté,
si tu savais... ton droit à être aimer...
Dans la nuit a dansé notre merveilleux soupir,
avant de se figer dans l'éternité.
Avant de mourir.
©Argyne - 06/10/15
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