ATTENTE (amour consubstantiel)
Les heures s'egrainent comme un éphéméride.
Les secondes sifflent un air aride, dans mon coeur.
Je m'impatiente que le jour se vide de ton absence : effort placide.
Dans ma tête se déchaînent les minutes, je t'écris dans le vide ma douceur.
Mais je sens la patience souffrir de lire à nouveau ton coeur,
de lire à nouveau comme tu me livres les tréfonds de ton être ivre...
ivre de mes propres désirs,
ivre de mes propres peurs.
Livre moi tes envies, tes elixirs, tes aspirations,
tes passions, offre moi tes abandons.
Je sens l'impatience grandir
de sentir tes chakras traverser mon écran,
de sentir tes mots bouleverser mon talent.
De te voir dans le miroir de mon sourire.
Mes pensées nagent des kilomètres,
elles te cherchent, appellent la nuit.
Ce calme obscure réchauffé sans paraître,
éclairé sans mensonges.
Jusqu'à toi, malgré moi, ma journée traversée dans un songe...
©Argyne - 02/10/15
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