AMOUR-CHRYSALIDE (infection d'une morsure)
Les sensations ineffaçables,
et les sentiments imperdables...
Il était beau ce chemin de bois,
qui se devait de me conduire vers toi.
Elles ne chantaient plus,
les fauvettes babillardes,
que le cri enroué de mon humeur cafarde.
Les pétales tombaient
sur le gris de la réalité
et la marguerite mentait
une promesse "passionée".
La distance était la même
de mes eaux brumeuses à ton lac,
que celle qui, d'ordinaire, assassine,
me transperce et me glace de ses séracs.
les sensations ineffaçables,
et les sentiments imperdables...
il a plu ce soir là, fort.
Et dessous, implorer qu'elle gomme
ta surimpression sur mon âme.
Mais cette pluie contait sur mon corps
d'une façonde qui gifle et mord,
mes affects ingouvernables,
dans cette aspiration qui me tort.
Ce soir là encore j'ai voulu que tu m'aimes,
que tout devienne futur, horizon et "je t'aime"
que mes désirs fervents ébranlent tes attachements,
Blessée de ne devenir la seule pour toi, maintenant.
Les sensations ineffaçables,
et les sentiments imperdables...
Et lorsque que je me suis penchée
sur le reflet d'une larme
qui roulait dans la paume de ma main,
j'ai vu flotter sans transparence
ton prénom collé au mien.
L'amour-chrysalide indomptable
et l'envolée de mon coeur, saisissable...
Les sensations ineffaçables,
et les sentiments imperdables...
©Argyne- 15/05/15- déposé chez copyright.com